Le 5e et dernier épisode de notre scénario des Brumes arcaniques. Il y aura un épilogue à venir aussi pour clôturer tout ça et repartir sur la suite de la campagne.
L’orage gronde sur TristeRive alors que l’antagoniste fait une entrée terrifiante dans la ville. Les pontes, figures d’autorité et de savoir, sont piégés dans l’académie de magie, transformée en une prison mystique. Sous son emprise, le moral de la population sombre, écrasé par le désespoir. Octavien et Larmelune, malgré leur courage, savent qu’ils ne peuvent rien contre un ennemi d’une telle puissance. À contrecœur, ils quittent la ville avec Sylvas et Noirebrume, déterminés à trouver un remède pour les victimes du mage-tempête, toujours plongées dans un état comateux.
À bord de leur roulotte tirée par deux Brontors massifs, ils roulent vers la Muraille des Brumes Arcaniques, un lieu mythique entouré de légendes. Octavien, le cœur lourd, jette un dernier regard en arrière, hanté par l’idée d’avoir abandonné sa sœur dans cet état. Mais il n’a pas le choix : chaque minute compte.
Sur la route, alors qu’ils traversent une forêt dense, une créature sauvage surgit des ombres. Massive et féroce, elle arrache la tête de l’un des Brontors en un éclair. Larmelune et Octavien, malgré leur fatigue, unissent leurs forces pour abattre la bête. La roulotte vacille, mais ils s’en sortent indemnes, bien que meurtris.
Après des jours de voyage, ils atteignent les abords de la muraille. La fatigue les submerge, et ils décident de faire halte pour reprendre des forces. Mais le paysage autour d’eux est étrange. Des scolopendres géants transportent des ressources sur des convois improvisés, tandis que des toiles arachnéennes, étirées comme des voiles, protègent certains secteurs. Partout, des cocons sont suspendus, prêts à éclore. Une tension sourde plane dans l’air.
Reposés, les héros s’approchent des murs de la muraille. Immenses et imposants, ces murs technoïdes scintillent de stries luminescentes. Mais avant qu’ils puissent pénétrer à l’intérieur, des miroirs dirigés par des sentinelles projettent des rayons brûlants. Ils esquivent, trébuchent, et, dans une course désespérée, parviennent à se faufiler sans être réduits en cendres.
À l’intérieur, ils découvrent une communauté de Felings nocturnes, mais ces derniers semblent en constante métamorphose, leurs formes fluctuant comme s’ils existaient à travers plusieurs réalités à la fois. En menant leur enquête, Larmelune et Octavien comprennent que les perturbations de réalité et les brumes arcaniques proviennent d’un spectre ygwan. Libéré de l’artefact qui le contenait, ce spectre déchaîne des paradoxes temporels et dimensionnels dans toute la région.
L’affrontement contre le spectre s’engage, un combat d’une intensité inouïe. Le spectre manipule l’espace et le temps, rendant chaque attaque presque inutile. Larmelune manque de mourir une seconde fois, frappée par une décharge de pouvoir instable. Mais grâce à l’intervention de Noirebrume, son alliée insaisissable, elle évite de justesse la mort. Ensemble, le groupe parvient à neutraliser le spectre et à l’enfermer à nouveau dans l’artefact d’où il s’était échappé.
Octavien récupère le sceptre arcanique, un objet puissant capable d’amplifier la régénération et de contrer les énergies destructrices. Il espère pouvoir l’utiliser pour sortir sa sœur du coma, et peut-être que ce sceptre pourrait être un atout précieux contre l’antagoniste, dont l’ombre s’étend toujours sur TristeRive.